Cédric Gavel partage les principales qualités d’un chef de projet

Cédric Gavel, un chef de projet qualifié

Être un gestionnaire de projet n’est pas une mince affaire. Non seulement il doit interagir avec de multiples parties prenantes au sein d’une organisation et concilier leurs différentes visions, mais il doit également être la force motrice lorsqu’il s’agit de gérer le projet et d’en assurer la réussite.

Un grand chef de projet doit posséder un certain nombre de qualités qui lui permettront de relever tous ces défis avec assurance et sérénité. De la capacité à communiquer efficacement à la compréhension des complexités du travail d’équipe et de la collaboration, cet article examine ce qui fait un grand chef de projet et comment ces qualités peuvent contribuer à la réussite du projet. Dans cet article, Cédric Gavel, chef de projet chez ArcelorMittal, nous partage ses expériences et ce qu’il considère comme les principales qualités d’un chef de projet.

Voici une vidéo expliquant le métier de chef de projet :

Qui est Cédric Gavel ?

Cédric Gavel est un ingénieur expérimenté, spécialisé dans l’ingénierie électrique. Il est diplômé de HEI (Hautes Etudes Industrielles) à Lille et de l’Université de Salford en Grande-Bretagne, ce qui lui confère un parcours éducatif bien rempli. A tout juste 27 ans, il accepte un poste d’ingénieur d’affaires chez Infautelec, gérant plusieurs projets en parallèle. Il a ensuite rejoint AKKA Ingénierie Process, où il a été chargé de mettre en place leur réseau Profibus, de mener des études et de créer des plans électriques pour différentes phases du projet.

Cédric Gavel, un chef de projet
Source : Pixabay.

Depuis, Cédric Gavel est employé chez ArcelorMittal à Dunkerque en tant que chef de projet responsable de tous les projets à dominante électrique. Ses autres fonctions comprennent la gestion des budgets et des calendriers des projets, ainsi que le rôle de référent électrique de la section aciérie de son entreprise. Avec plus de dix ans d’expérience à son actif, cet ingénieur hautement qualifié a fait ses preuves en matière d’ingénierie et de gestion.

Stimuler l’esprit d’équipe

En tant que chef de projet, il est important de créer un fort esprit d’équipe parmi vos collègues. Cela peut inclure des choses telles que la mise en place de réunions d’équipe régulières, où chaque personne peut partager ses idées et ses points de vue sur la façon dont le projet devrait être traité. De plus, établissez des règles de base qui favorisent la collaboration plutôt que la compétition. Assurez-vous également que tout le monde partage les mêmes objectifs et attentes en termes de délais d’achèvement du projet et de qualité du travail. Enfin, offrez aux membres de l’équipe la possibilité d’avoir des conversations significatives sur leurs rôles et responsabilités dans le cadre du projet.

Cédric Gavel en tant que chef de projet
Source : Pixabay.

Une autre façon de créer un fort esprit d’équipe est d’encourager chaque membre à faire ressortir ses forces et ses faiblesses uniques afin de devenir des individus plus équilibrés au sein du groupe. Permettez à chaque individu d’apporter ses propres compétences afin d’en faire profiter l’ensemble de l’équipe de différentes manières. Encouragez un dialogue ouvert entre les membres, où chacun se sent à l’aise pour partager ses opinions et exprimer ses préoccupations sur l’avancement du projet, confirme Cédric Gavel.

En outre, favorisez la reconnaissance des bonnes performances par des récompenses telles que la reconnaissance publique ou les éloges individuels des chefs de groupe ou des pairs. Enfin, développez des activités qui aident les membres de l’équipe à se rapprocher les uns des autres en dehors des projets et des tâches, comme des déjeuners de groupe ou des sorties qui contribuent à créer un sentiment de camaraderie entre les membres de votre groupe.

L’importance de la communication pour un travail d’équipe réussi

La communication fait partie intégrante d’un travail d’équipe réussi, et il est essentiel que tous les membres de l’équipe comprennent l’importance d’une bonne communication. L’absence d’une bonne communication peut entraîner une confusion ou un malentendu, ce qui fait qu’un projet prend plus de temps que nécessaire. Cela peut être particulièrement problématique lorsque l’on travaille avec plusieurs parties, car tout le monde doit interpréter les informations de la même manière pour que le projet puisse avancer, indique Cédric Gavel. Une communication claire et précise est donc nécessaire pour garantir que les problèmes sont correctement identifiés et traités rapidement, permettant ainsi à la collaboration de se dérouler sans heurts.

Les techniques de communication efficaces sont essentielles lors du travail sur des projets de groupe et doivent être mises en œuvre dès le début. Un dialogue ouvert est encouragé entre les membres de l’équipe, car les conversations précoces peuvent aider à identifier rapidement les problèmes potentiels et à éviter tout malentendu plus tard.

En outre, des examens réguliers de l’état d’avancement du projet doivent être prévus afin que toutes les parties impliquées soient au courant de l’évolution du projet, explique Cédric Gavel. Ces réunions peuvent également être l’occasion d’un retour d’information afin que tout problème potentiel puisse être traité rapidement et efficacement. En fin de compte, une communication de qualité contribue de manière significative à un travail d’équipe réussi et ne devrait jamais être négligée lors de la planification d’un projet impliquant plusieurs participants.

Cédric Gavel, un bon chef de projet
Source : Pixabay.

Une bonne écoute pour la gestion de projet

Être à l’écoute des autres est l’une des compétences les plus importantes qu’un gestionnaire de projet puisse posséder. Elle leur permet de recueillir des informations sur le projet et ses parties prenantes, ce qui conduit à une meilleure compréhension de l’avancement et de la dynamique du projet.

C’est particulièrement important lorsqu’il s’agit d’identifier les besoins des clients, de résoudre les problèmes qui surviennent au sein de l’équipe ou d’arbitrer les conflits. En étant perspicace et attentif aux conversations, un chef de projet peut obtenir un aperçu inestimable de sa situation actuelle et prendre des mesures significatives pour assurer le succès de son projet.

Découvrir le rôle du tourisme dans la vente au détail de montres de luxe israéliennes

Jean-Pierre Valentini, un passionné de montres de luxe

Israël, un pays marqué par des décennies de conflits politiques et de tensions géopolitiques, abrite également une industrie horlogère dynamique. Alors que le marché local des montres reste relativement petit, les détaillants israéliens comptent depuis longtemps sur les touristes pour réaliser des ventes supplémentaires, d’autant plus que les tensions entre Israël et ses voisins ont compliqué les perspectives d’un marché régional plus unifié.

Pour mieux comprendre le paysage de la vente au détail de montres en Israël et le rôle que le tourisme y joue, Jean-Pierre Valentini a récemment rendu visite à deux détaillants prestigieux de la région pour prendre le pouls de ce marché unique. En outre, nous nous sommes entretenus avec un horloger israélien farouchement indépendant qui cherche à s’imposer dans le secteur grâce à ses propres créations originales. Cet article rendra compte de nos conclusions et partagera des idées sur la façon dont les changements potentiels des schémas touristiques peuvent affecter l’avenir de la vente au détail de montres en Israël.

Voici une vidéo relatant l’industrie des montres de luxe :

Exploration du marché horloger d’Israël : A la recherche de touristes horlogers

Le marché de l’horlogerie en Israël a récemment connu un regain de popularité, les montres suisses ayant représenté 80 millions de francs d’importations l’année dernière. Avec ce montant, Israël se situe juste en dehors de la liste des 30 premières destinations mondiales pour les montres suisses, mais reste néanmoins un débouché important dans l’écosystème global. En fait, la Malaisie et la Grèce sont respectivement classées légèrement devant et derrière lui, ce qui souligne à quel point le pays du Moyen-Orient est nécessaire à l’industrie dans son ensemble.

L'industrie des montres de luxe
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Si l’on considère spécifiquement les amateurs de montres israéliens, il est indéniable qu’ils ont un intérêt particulier pour les montres de luxe. De Breitling à Rolex, beaucoup de ces marques sont devenues des favoris populaires parmi les acheteurs, souvent des actes d’éclate ou des pièces d’investissement qui sont conservées pendant des années. Par conséquent, il est clair que les touristes horlogers sont de plus en plus attirés par Israël, car ils recherchent des pièces de qualité qui sont sûres de rester intemporelles au fil du temps.

La culture de l’horlogerie elle-même est également assez unique en Israël. Contrairement à d’autres pays où l’accent est mis sur l’artisanat traditionnel, l’approche israélienne tend à être plus moderne et innovante – avec une technologie de pointe utilisée avec des matériaux haut de gamme pour créer des montres vraiment spectaculaires. Cela la rend encore plus attrayante pour ceux qui veulent quelque chose de spécial et de différent de ce que l’on peut trouver ailleurs dans le monde. Il n’est donc pas étonnant que tant de personnes affluent en Israël à la recherche de la montre parfaite !

Les montres Rolex
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Exploration du marché israélien des montres de luxe : Le tourisme médical et l’industrie de haute technologie attirent les touristes

Israël devient rapidement une destination internationale pour le shopping de montres de luxe, notamment avec l’émergence de détaillants haut de gamme tels que Padani et Chronotime. En plus de servir une clientèle nationale, ces deux magasins ont vu affluer les touristes étrangers ces dernières années. Cette demande a été largement alimentée par les touristes médicaux et l’industrie high-tech en plein essor à Tel Aviv. Se manifestant comme un « Silicon Wadi », de nombreuses entreprises technologiques ont vu le jour dans la région – produisant des innovateurs qui achètent des montres coûteuses chez Padani et Chronotime.

Jean-Pierre Valentini, un passionné de montres de luxe
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Les clients qui recherchent des montres haut de gamme chez Padani trouveront des options de marques réputées telles que Rolex, Patek Philippe, Omega, TAG Heuer et plus encore. Par ailleurs, les personnes intéressées par les montres de luxe peuvent parcourir la sélection de Chronotime à l’hôtel King David de Tel Aviv ou de Jérusalem. Ils y découvriront des offres de Zenith, IWC et Vacheron Constantin, entre autres. Les deux magasins proposent des prix compétitifs sur des montres suisses haut de gamme qui rivalisent avec ce que les clients peuvent trouver ailleurs dans le monde ; cependant, le fait de pouvoir découvrir de première main tout ce qu’Israël a à offrir en parcourant leurs articles constitue un avantage supplémentaire.

Le shopping de montres exclusives a pris une nouvelle dimension en entrant dans le domaine de l’attraction touristique, tant au niveau national qu’international. Les gens viennent en Israël pour diverses raisons, pour visiter les lieux saints, explorer ses trésors archéologiques ou simplement se détendre sur ses plages immaculées, mais ils ont désormais une autre motivation pour réserver leur voyage, visiter l’un des nombreux magasins de montres de luxe situés dans tout le pays. Avec une telle abondance de variété disponible, il n’est pas étonnant que ces boutiques deviennent des destinations populaires parmi les voyageurs à la recherche de souvenirs ou de cadeaux uniques pendant leur séjour dans cette terre vibrante.

L’intensification du conflit israélo-arabe et israélo-palestinien.

La fin de la première guerre israélo-arabe ne met pas fin au conflit entre Israël et ses voisins arabes. Deux autres guerres importantes éclatent : celle des Six Jours en 1967, et celle du Kippour en 1973, qui débouchent chacune sur une victoire israélienne. Suite à celle des Six Jours, Israël annexe la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est, qui deviennent de territoires occupés. Ils prennent aussi le Golan à la Syrie, et le Sinaï à l’Egypte. Entre 1973 et 1991, il n’y a plus officiellement de guerre entre Israël et les pays arabes. Néanmoins, la Palestine reste sous le contrôle israélien et les tensions sont toujours bien présentes, puisque l’OLP, créée en 1964 par Y.Arafat, s’oppose notamment à Israël. Ce groupe n’hésite pas à utiliser les armes pour arriver à son but : détruire Israël, et fonder un État palestinien. On passe alors du conflit israélo-arabe au conflit israélo-palestinien. Et cette affrontement se répercute à toutes les échelles : à l’échelle locale d’abord, en Cisjordanie par exemple, où vivent plusieurs milliers de palestiniens et où Israël lance une politique d’implantation de colonies. Des moments de révolte appelés Intifadas éclatent, comme en 1987 par exemple. À l’échelle mondiale, des actions terroristes éclatent un peu partout, comme aux JO de Munich en 1972, où des membres de l’équipe israélienne ont été pris en otage et tués par l’organisation palestinienne Septembre Noir. Les alliés d’Israël sont aussi touchés, comme lors du 1er choc pétrolier causé par les pays arabes de l’ODEP qui, en 1973, ont décidés de réduire leur production pétrolière jusqu’à la restitution des Territoires Occupés, comme le demande l’ONU. 

La résolution toujours inachevée du conflit israélo-palestinien. 

Dans les années 80, début 90, une résolution du conflit semble se dessiner. Avec les accords de Camp David en 1978/79, l’Egypte récupère le Sinaï en échange de la reconnaissance de l’État d’Israël. C’est la première fois qu’un État Arabe reconnaît Israël. Puis, en 1993, suite aux Accords d’Oslo, Israël et OLP se reconnaissent mutuellement, ce qui entraîne la création de territoire autonomes, gérés par l’Autorité palestinienne de Yasser Arafat en Cisjordanie. Mais les obstacles à une paix durable sont encore trop nombreux. Comme avec l’assassinat de Sadate en 1982 par des membres du Jihad islamique Égyptien, qui s’opposaient entre autre à la négociation qu’il avait entamé avec Israël. Et celui de Rabin en 1993, par un extrémiste israélien, qui voyait les accords d’Oslo comme un renoncement aux Territoires occupés. Et aujourd’hui, la paix semble difficile pour plusieurs raisons. La colonisation israélienne qui continue dans les Territoires occupés de Cisjordanie, malgré les condamnations de la communauté internationale. La radicalisation des camps, avec d’un côté le Hamas, mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza et prône notamment l’affrontement armé avec Israël, et de l’autre Israël qui a mis en place un blocus autour de Gaza et qui est parfois intervenu militairement. En 2002, Israël a même construit un mur de séparation de 790km en Cisjordanie. Et enfin, le statut de Jérusalem, proclamée capitale éternelle et indivisible par la Constitution israélienne, et non-reconnue par la communauté internationale. En 1946, on a finalement deux peuples différents : les juifs et les arabes, qui sont souvent musulmans mais parfois aussi chrétiens, sur un même territoire : la Palestine. Et la situation aujourd’hui et encore plus complexe. Il y a des citoyens israéliens, juifs pour la plupart, mais aussi des citoyens arabes, descendants des palestiniens arabes qui n’avaient pas fuient lors de la Première Guerre israélo-arabe en 1949, auxquels il faut ajouter les colons présents en Cisjordanie depuis la fin de la Guerre des Six Jours en 1967. Et enfin, les 4,5 millions de palestiniens arabes sans État officiellement reconnu, qui vivent en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza, soit sous contrôle israélien, soit dans les Territoires gérés par l’Autorité palestinienne. 

Comment s’est déroulée la colonisation israélienne ?

Histoire du conflit israélo-arabe.

Retour sur l’histoire du conflit Israélo-Arabe.

Le 6 décembre 2017, le Président des États-Unis Donald Trump déclarait officiellement Jérusalem comme étant la capitale d’Israël. Cette décision entraine alors de lourds heurts à la frontière entre Gaza et Israël, ayant fait 52 morts et 1 200 blessés. Donald Trump provoquait ainsi la colère des palestiniens et une vague de réprobations dans le monde entier. Mais pourquoi cette décision a-t-elle eu de telles conséquences ? Comment le conflit israélo-arabe a-t-il débuté ? Et quelles en sont les raisons ? Pourquoi le moyen-Orient est-il source de conflit depuis 1918 ? 

Les origine du conflit. 

La Palestine concentre beaucoup de tensions durant le 20ème siècle : la Palestine. Il faut rappeler qu’après avoir été sous autorité ottomane jusqu’à la Première Guerre Mondiale, elle constitue à partir de 1920 un mandat britannique. Pour bien comprendre toutes ces tensions, il faut d’abord définir un terme clé : le sionisme. C’est un mouvement qui vide à doter le peuple juif d’un État en Palestine, terre d’origine du judaïsme. Ce mouvement entraine plusieurs vagues d’immigration juive en Palestine, les alyas, favorisées par la montée de l’antisémitisme en Europe de l’Est, là où réside la majeure partie des juifs d’Europe. À partir de 1933, l’immigration juive s’accélère suite à la politique antisémite menée par Hitler en Allemagne. On passe ainsi de 24 000 juifs en 1882 à 443 000 en 1935. Or, en 1916,a fin de fragiliser l’Empire ottoman, les britanniques avaient promis aux arabes de les soutenir s’ils se rebellaient. Mais en 1917, ils s’engagent via la déclaration balfour, à aider la construction d’un foyer national juif en Palestine. Ils ont donc fait la même promesse, à deux peuples différents : les juifs, et les arabes, pour un même territoire, la Palestine. Cette situation créée des tensions de plus en plus importantes en Palestine entre juifs et arabes. Et en 1936, les Arabes de Palestine créent un Haut Comité Arabe souhaitant mettre fin au mandat britannique et à l’immigration juive. La répression britannique est sévère, des milliers d’arabes sont tués, mais le Royaume-Uni finit par accepter, en partie, en limitant cette immigration. Mais la Seconde Guerre Mondiale et le génocide juif renforcent la volonté sioniste d’un État refuge pour les juifs du monde entier. De son côté, le Royaume-Uni souhaite ménager les arabes pour continuer de rester présent sur le canal de Suez et continuer de limiter l’entrée en Palestine pour tous les immigrants juifs. 

La situation est particulièrement complexe. Le 11 juillet 1947, l’Exodus, navire transportant 4 500 juifs, pour beaucoup rescapés de la Shoah, se fait repousser par les britanniques et ramené à Hambourg dans des conditions très difficiles. C’est un drame qui choque l’opinion mondiale et qui pousse des dirigeants comme le président américain Truman, a soutenir la revendication sioniste. Face à la monté des tensions en Palestine entre juifs et arabes, mais aussi contre les autorités britanniques perçues comme des occupants, les Royaume-Uni met fin à son mandat sur la région. C’est alors qu’un événement clé se produit : la création de l’État d’Israël en 1948. Il marque le début officiel des guerres israélo-arabes et de nombreuses tensions mondiales. 

Voilà comment le conflit a débuté, et les conséquences immédiates qu’il a engendré. 

1947 marque al fin du mandat britannique sur la Palestine, et le partage du pays par l’ONU en un État juif et un État arabe. 1948 marque l’année de la Proclamation de l’État d’Israël par David Ben Gourion. Les États arabes regroupés dans La ligue Arabe refusent cette proclamation et le partage de l’ONU. 1948-49 : la première guerre israélo-arabe, avec une victoire israélienne à la clé. Conséquences : Israël s’agrandit et provoque l’exode de 750 000 Palestiniens, la Jordanie annexe la Cisjordanie, et l’Égypte annexe la Bande de Gaza. Cette guerre a une conséquence majeure, celle des réfugiés palestiniens dans tout le Proche et Moyen-Orient. 

Retour sur le genèse du judaïsme 

Comment Israël poursuit sont 3ème confinement.

Retour sur la genèse du judaïsme.


C’est durant l’Antiquité qu’une nouvelle religion voit le jour, le judaïsme. Sa grande particularité, à l’époque, être un monothéisme dans un monde alors profondément polythéiste. Ceux qui la pratique, que l’on nommera successivement les hébreux, les israélites, puis les juifs, croient donc en un seul et unique dieu, le dieu Yahvé. Mais alors comment nait cette religion et comment cette dernière s’est-elle diffusée à travers les années, dans ce monde polythéiste ? 

Les archéologues et les historiens disposent de traces très limitées pour reconstituer la naissance de ce grand monothéisme. Leurs travaux permettent pourtant de faire la part des choses entre d’une part, le mythe, celui des textes sacrés, et l’Histoire. 

D’après les vestiges de la fin du deuxième millénaire avant Jésus-Christ, des tribus, appelées les Hébreux, vivaient au Proche-Orient, dans la partie Ouest du croissant fertile. C’est à partir du 8ème siècle avant Jésus-Christ que les Hébreux sont organisés en deux royaumes. Le royaume d’Israël d’une part, au Nord, et le royaume de Juda, au Sud, avec pour capitale Jérusalem. Ces deux royaumes sont entourés par des peuples polythéistes, tels que les Égyptiens, les Assyriens et les Perses. À ce moment là, les Hébreux vénèrent donc particulièrement un Dieu, le Dieu Yahvé. Mais ils honorent aussi cependant des dieux étrangers : on parle alors de monolâtrie. Mais les deux royaumes hébreux, aussi appelés israélites, en référence au royaume d’Israël, sont menacés par leurs voisins polythéistes. Vers 772 avant Jésus-Christ, le royaume d’Israël est alors envahi par les Assyriens. Afin de préserver leur identité alors menacée, les chefs israélites commencent à mettre leurs croyances par écrit, renforçant ainsi leurs liens avec leur Dieu Yahvé, excluant ainsi les dieux étrangers. Ainsi, de la monolâtrie, les israélites basculent vers un monothéisme au sein duquel Yahvé est considéré comme seul et unique dieu. Sous le roi Josias, les récits oraux sont mis par écrit et reconstituent un passé glorieux du peuple hébreux. Progressivement, les croyances sont unifiées. Les israélites composent alors un livre sacré, appelé la Torah. Le temple de Yahvé, à Jérusalem, devient alors le lieu principal de culte. Dans cette religion qui se construit progressivement, dieu est considéré comme « inaccessible ». Son nom n’est jamais prononcé, et son image n’est jamais représentée. 

Fort de ces grandes étapes, le peuple israélite se consolide autour de ses croyances. Cependant, les invasions se poursuivent. En 587 avant Jésus-Christ, le royaume de Juda disparait sous les attaques de babyloniens. Le temps de Yahvé est détruit, et des milliers d’israélites sont contraints de s’exiler vers Babylone. Menacées de disparition, les communautés alors exilées sont forcées à rester unies. Elles conservent alors leurs pratiques religieuses. C’est le début de ce que l’on appelle la première diaspora juive : la dispersion des juifs autour du bassin méditerranéen. Durant cette période, la Bible des Hébreux est mise par écrit, et raconte l’alliance entre Dieu et le peuple Hébreux. L’écrite des mythes et croyances permet une fois de plus aux israélites d’encrer leurs croyances, et cette fois ci, malgré la dispersion. Les juifs seront finalement autorisés à retourner à Jérusalem en 537 avant Jésus-Christ, et reconstruisent alors le temple qui avait été détruit. Lorsque les romains font la conquête de la région en 63 avant Jésus-Christ, les juifs obtiennent une certaine indépendance. Le roi Hérode fait ainsi agrandir le temple de Jérusalem. 

Mais une révolte est sévèrement punie en 70 après Jésus-Christ , et les romains brûlent le temple. C’est quelques décennies plus tard que la région change de nom et devient la Palestine. Les juifs s’exilent dans tout l’empire romain. La diaspora entamée plusieurs siècles auparavant s’amplifie. 

Les synagogues qui font leur apparition avant la destruction du temple par les romains se multiplient alors. Les juifs s’y rassemblent pour prier et lire la Bible hébraïque. 

Comme pour les civilisations grecques et romaines de l’Antiquité, mythes, sources littéraires et traces archéologiques s’entremêlent et parfois se contredisent. Voilà pourquoi il reste toujours important de garder un regard critique sur les sources utilisées, tout en tenant compte du contexte géo-politique social et culturel particulier dans lequel nait le monothéisme juif.